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Le Blog de Quelqun

13 janvier 2014

Témoignage d'un jeune choletais

Plein d'espoir, et sans aucun doute d'illusions, pour avoir fait partie il y a des années, du conseil des jeunes Choletais, ; je trouvais le rôle de conseiller du Maire, comme quelque chose de particulièrement valorisant, d'enrichissant. Principalement en raison de la façon dont cela nous avait été présenté à l'époque.

Être conseiller municipal, c'était entrer activement dans l'évolution et la réalisation de la municipalité. Selon des idées communes, et afin que les choses se passent au mieux. Chacun avait droit à la parole et toutes les idées étaient étudiées et étaient retenues celles qui apportaient une véritable avancée pour la ville.

Je trouvais, qu'être conseiller municipal, me conviendrait sans aucun doute.

Plus de quinze ans après, je m'intéresse toujours à ce qui se fait et se dit dans ma ville. Je vais, lorsque je le peux aux conseilles municipaux. Je lis les deux journaux de ma ville ; et surtout j'en parle autour de moi ; comme beaucoup de Choletais qui parlent de leur ville, de ce qui s'y fait, de ce qui s'y dit.

Depuis plusieurs mois, le chaos qui sévit, ressort publiquement de toute part ; sur différents points.

Et ce que j'entends autour de moi, ce sont des gens remplis de doutes et de questionnement.

Est-ce ça qu'être maire ? Se permettre des propos et des attitudes allant à l'encontre de son rôle ?

Est-ce ça qu'être adjointe au maire ? Humilier publiquement des employées ?

Est-ce ça que d'être conseiller au maire ? Ne rien dire, afin de ne pas se mouiller, lorsque le maire dérape ? Lorsqu'une conseillère se fait virer parce qu'elle a oser, justement, exprimer son désaccord ?

Je pensais que les conseillers étaient là aussi pour faire un contre pouvoir lorsque cela s'avérait nécessaire ; lorsque justement, le pouvoir montait tellement au cerveau du représentant de la ville, qu'il en arrivait à une politique différente de ce pour laquelle il avait été élu. Je pensais que des conseillers ne devaient pas n'être que des faire valoir à des décisions, mais avaient un réel droit à la parole.

Mais il n'en est rien, à l'évidence.

Comment se fait-il que ce soit ainsi ? Tous les conseillers seraient donc en accord complet avec ces dérapages et ces débordements ?

Que certains le soient, c'est concevable. Que certains préfèrent fermer les yeux, parce qu'ils ont placés des membres de leur famille au sein même de la collectivité, que le maire a d'ailleurs accepté de positionner sur des postes, de façon stratégique, comme on pose des pions qu'on souhaite bien entendu utiliser en temps et en heure, est une constatation assez déplaisante, mais relève pourtant  d'une lamentable réalité. Et lui  assure ainsi un  total mutisme  de certains élus. 

Les conseillers doivent avant tout agir pour le bien de tous ; ils ont été élus pour cette raison ; et lorsque je vois qu'il n'en est rien, je me dis que les belles phrases qui nous avaient été dites lorsque nous étions jeunes, n'étaient que du vent. Parce que, au jour d'aujourd'hui, je ne retrouve en rien, dans la réalité actuelle de la municipalité, les belles paroles du temps passé.

Et en tant que Choletais, je ne retrouve en rien non plus, les promesses faites lors de la dernière campagne des élections municipales.

Au fil du temps, ceux pour qui j'ai voté sont devenus d'autres personnes, avec surtout un autre mental.

Et ma déception est telle, tout comme la déception de ceux que j'entends autour de moi, que mes illusions sont depuis longtemps tombées. Et moi qui me serais bien vu dans un rôle de conseiller municipal, afin de participer à l'évolution de ma ville, je suis heureux de ne pas avoir pris la décision de me lancer. Parce que j'aurais honte de ce que je serais peut-être devenu.

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QUELQUN

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6 janvier 2014

Victime

Pourquoi des victimes ont elles ce besoin de se retrouver ? Ceux qui n'ont jamais été victimes, pensent que c'est par nécessité d'entretenir un mal-être. C'est tellement facile de juger sans savoir. Mais c'est tout le contraire en fait. J'aurais tendance à vouloir écrire "c'est tellement mieux de ne pas se sentir tout seul"  ; mais bien que ce ne soit pas Français, je dirais que la phrase la plus appropriée est sans nul doute "c'est tellement moins pire". 

C'est pour cette raison que l'image de la galère est présente dans mon esprit. Ramer ensemble, pour essayer d'avancer encore. Savoir qu'on n'est pas seul. Même si chaque souffrance est unique, même si chaque douleur est personnelle ; se donner du courage, les uns, les autres, est tellement important. 

Lorsque vous êtes une victime, l'effet réactionnel est forcement là. A plus ou moins grande échelle dans le cerveau, avec plus ou moins de conséquences sur le comportement. Mais une victime, quelle qu'elle soit, ne sort jamais indemne de évènement qui fait d'elle une victime. 

Une victime de mal-traitance au travail, de harcellement,  est à jamais brisée. Et à un moment ou à un autre, malgré la plus grande résistance qu'une personne puisse avoir, elle sombre. La dépression est le point commun à chacune de ces victimes. Là aussi, à des degrés différents. J'écris "degré", et non "valeur" ; parce qu'il n'y a pas  d'échelle de valeur dans la dépression. 

On parle toujours de troubles de stress post-traumatiques (TSPT) à un évènement traumatisant. La dépression est un TSPT, à la mal-traitance au travail,  avec toutes les conséquences qui en découlent pour la personne.

Mais là aussi, les personnes maltraitantes, aiment à dire que c'est exagéré. Parce qu'il y a aussi  une réalité incontournable : c'est toujours celui qui frappe qui dit que ça ne fait pas mal ! 

Et pendant ce temps, vogue la galère pour les victimes, qui pourtant avance comme un bateau ivre. 

galere

Mais il vaut sans doute mieux que j'ai cette image de galère, où je ne me sens  pas seule ; plutôt qu'une image de tunnel, dans lequel je  m'épuise à vouloir sortir, alors que la lumière du fond du tunnel recule au fur et à mesure que j'essaye d' avancer ... et que la partie noire est tout aussi  solitaire que traumatisante. 

QUELQUN

1 janvier 2014

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30 décembre 2013

Maltraitance

La maltraitance au travail est une réalité. Une lamentable réalité. Le harcellement tout autant. Mais beaucoup préfèrent fermer le yeux ; ne pas savoir, ne pas voir.

Je travaille dans un service d'une collectivité, où on laisse ouvertement des chefs de services maltraiter et harceler les employées.

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Après des années sous une direction de dictature, où un employé bénéficiait de tous les avantages possibles et imaginables ; avec le très gros avantage de travailler le moins possible ; et où d'autres employées croulaient en permanence sous les reproches et les craintes ; s'en est suivi une brassée de changements de direction. Avec des directions que le personnel aurait aimé garder, mais qui justement, ne restaient pas. Refusant d'entrer dans la gouvernance imposée par la hiérarchie de la collectivité.

Ceux qui restaient collaient totalement à l'esprit général de ce fonctionnement de dictature. A croire qu'ils étaient recrutés selon ce critère. Et c'est ainsi que la maltraitance n'avait pas besoin de se pratiquer de façon insidieuse, mais se pratiquait au grand jour, sans aucune crainte à avoir, puisque complètement soutenue en plus haut lieu.

Lorsque deux secrétaires ont été les victimes de maltraitance, et de harcellement de la part de leur directeur, la collectivité a préféré fermer les yeux. Les laissant sans aide et sans ressource face à des actes connus de tout le reste du personnel. Personnel, indigné, écœuré mais impuissant. La représentante du personnel travaillant sur place est pourtant montée au créneau. Intervenant sans cesse pour que leur calvaire cesse ; alertant ouvertement les responsables hiérarchiques. Mais rien n'y faisait. Nous avons été plusieurs employés à aller alerter l'élue chargée du personnel, et la DRH ; qui pourtant répondaient inlassablement l'une comme l'autre, que "personne ne se plaignait de quoi que ce soit". Tout simplement parce que l'intérêt de garder cette direction, était plus important que d'avoir la moindre considération pour deux petites employées. Ces deux personnes sont tombées dans des dépressions graves.  Leurs vies sont à jamais brisées, mais personne ne veut surtout le voir.

La représentante du personnel en a aussi fait les frais plus tard.

Alors que la direction avait enfin changé. Chacun pensait pouvoir retrouver de la sérénité dans le service. Mais c'était sans compter sur le fait qu'il fallait que la nouvelle direction fasse ses preuves, elle aussi, sur le fait d'être acceptée dans le fonctionnement de sa propre hiérarchie. Montrant qu'elle pouvait tout faire sans qu'il ne lui arrive jamais rien, et se permettant de maltraiter une employée. C'est ainsi, que lorsqu'elle a commis une faute grave, qui devait logiquement découler sur un licenciement immédiat, elle n'a même pas été inquiétée le moins du monde.

Quoi de mieux, pour elle, que de porter des accusations graves envers une personne fragile. C'est inévitablement, la pousser à la dépression. C'est alors, que sont sorties des accusations de maltraitance de la part de cette chef de service, contre cette employée.

Pour l'employée en question, l'effondrement a été total. Et pour nous, ses collègues, il était évidant que la direction lui faisait payer ses interventions passées et surtout, son efficacité. Il faut savoir que cette femme était assez influente sur le reste du personnel. Que, bien qu'elle ne faisait pas l'unanimité, elle était professionnellement très écoutée.

Après ce qui était arrivé aux secrétaires, le personnel a décidé de réagir plus ouvertement à ce qui arrivait à notre collègue. Et nous avons été plusieurs employés à témoigner que les accusations portées contre elle étaient entièrement fausses. Que des actes normaux de son travail avaient été volontairement transformés, afin qu'ils apparaissent au regard des non professionnels, comme des actes de maltraitance.

Mais le mal était fait ; et notre collègue est tombée dans une telle dépression, que nous avons eu très peur pour elle. Au point que nous avons monté un groupe pour lui rendre fréquemment visite, et lui assurer notre soutien.

Tout le personnel de l'établissement savait ce qu'on lui faisait subir. Certaines préféraient faire l'autruche, parce qu'on est plus tranquille en ne voyant rien, d'autres étaient franchement contentes de ce qui lui arrivait ; parce que la jalousie personnelle mène souvent à de telles réactions. Et il y a celles, comme moi, qui ne supportaient pas que la hiérarchie valide la maltraitance au travail. Cautionne le harcellement.

Grâce à nos interventions, la hiérarchie s'est ravisée, et la direction déboutée de ses accusations. Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir que c'est la hiérarchie qui a immédiatement pris la suite et à continué de « descendre » notre collègue sous des prétextes tous aussi farfelus les uns que les autres. Elle a demandé à quitter l'établissement, on lui a proposé un poste qu'elle a accepté, mais au dernier moment il lui a été refusé. Elle a ensuite été positionnée sur un autre poste qu'elle ne pouvait physiquement, occuper.

Là encore, tout un groupe de notre service, a voulu intervenir, faire une pétition afin que notre collègue puisse reprendre son poste auprès de nous. Mais elle s'y est elle-même opposée, afin de nous protéger.

A l'heure actuelle est est depuis un an en arrêt maladie pour dépression grave. Pour souffrance au travail. Et en attente d'un reclassement que la hiérarchie préfère mettre en place, plutôt que de la rétablir sur son poste.

Cette histoire nous a tous beaucoup secoués. Parce que le harcellement et la maltraitance ne sont pas que des affabulations. Elles sont la triste réalité. Je l'ai vu, et vécu pour une collègue et amie, et il me paraissait important de pouvoir le dire un jour.

QUELQUN 

23 décembre 2013

Harcelement chez les fonctionnaires

harcelement

La souffrance au travail est une triste réalité, et l'employeur fait tout pour qu'elle reste secrète. Lorsque le harcelement chez les fonctionnaires se dévoile au grand jour c'est énorme ! Impossible ensuite de se dire que c'est rare, ni même d'écouter les "supérieurs" qui disent que "ça n'existe pas". 

http://sos-fonctionnaire-victime.com/spip.php?rubrique37

 

Lorsque des groupes de soutien se forment, c'est déjà beaucoup.

http://csdr.fr/wp/

 

Lorsque plusieurs groupes soutiennent différentes personnes d'un même employeur, c'est énorme ! 

http://www.collectif-trementines.com/

 

http://groupedesoutienc-m.webnode.fr/soutien/

 

 Quelqun

 

 

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16 décembre 2013

Le changement

Les Français avaient hâte de changement, hâte de nouveauté, de renouveau. Les Français, comme toujours divisés, criaient haut et fort qu'ils ne voulaient plus des méthodes plus que radicales, de l'ancien président.

Mais depuis qu'il y a le nouveau président en place, aux principes bien moins personnels et aux méthodes bien plus souples que radicales, voici que ces mêmes Français, grognent. Ils grognent tout autant haut et fort, que l'actuel président est trop « mou du genoux ».

On nous annonce une baisse du chômage, mais c'est systématiquement mis en doute.

On met en place une taxe sur les très gros revenus, certes les petits restent taxés, comme toujours ; mais on hurle à l'injustice ! Le sujet brûlant de l'écotaxe est à l'ordre du jour, question mise en liste depuis 2008, soit sous l'ancien gouvernement ; et voici que notre président porte sur ses épaules toute la responsabilité de cette écotaxe.

Une loi passe sur le mariage pour tous, et alors même que cette loi est votée et appliquée, puisque adoptée, il y a encore des opposants qui arrivent à manifester, faisant déborder notre hexagone dans des propos racistes.

Mais si on regarde bien, si on cherche un peu,  ils viennent d'où ces débordements ? Elles viennent d'où ces critiques ? Elle sort d'où cette mauvaise foi ? Uniquement de ce qui maintenant s'appelle « l'opposition ».

Prochainement, les élections municipales vont elles aussi défrayer les chroniques de nos journaux. Avec, dans certaines villes, tout autant d'envies de changements, d'envies de justice et d'envies de renouveau. Avec tout autant de mensonges, de fausses vérités et d'affirmations tronquées.

Je suis de Cholet. Et nous entendons autour de nous, les gens manifester ouvertement cette envie de changement ; des gens qui sont totalement extérieurs à la collectivité, qui sont outrés des pratiques du représentant de la ville et de son équipe municipale. Même si la majorité actuelle de la ville clame haut et fort qu'elle est dans le bon droit et dans la vérité ; puisqu'elle est seule à détenir l'unique vérité.

Nous voyons aussi certains employés très enclin à venir soutenir le « chef » en contrepartie de quelques considérations. Nous entendons des employés de cette même collectivité, qui ne manifestent qu'à demi mot, leur envie et leur attente, qu'un changement se fasse, tellement ils redoutent aussi qu'il n'y en ait pas.

Et tant bien même il y aurait un changement, l'actuelle majorité deviendrait l'opposition et là aussi irait sans aucun doute, des mensonges et de la désinformation. Puisque ce sont déjà là, des pratiques nationales connues maintenant de tous, que certains locaux aiment à reproduire. 

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 QUELQUN

12 décembre 2013

Lettre ouverte (du syndicat CFDT au Président)

 

 

Lettre ouverte dy syndicat CFDT, envoyée  au Président de la Communauté d'Agglo du Choletais ( CAC) , puis distribuée aux salariés. 

 

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9 décembre 2013

Les vérités de la presse

Lorsque les journaux montrent à la commune, à la France, le vrai visage qui se cache derrière des sourires aussi faux ; nous ne pouvons que remercier la presse des vérités dont elle informe la population.

Pas un jour ; PAS UN JOUR, sans que ne soient relatées les frasques toutes aussi pitoyables les unes que les autres, dans les quotidiens de la région Choletaise et depuis pas mal de temps, dans ceux nationaux, du premier magistrat de la ville.

Qui comme dans les télé-réalités, ne sait plus faire parler de lui qu'au travers de scandales, de mensonges, et de duperies.

Les Choletais sont de plus en plus abasourdis.

Les vérités paraissent enfin au grand jour. La face cachée de l'iceberg est dévoilé à tous.

Fourberies politiques, mensonges publiques, magouilles dans la collectivité, harcellement et maltraitance du personnel.

La presse informe et dénonce.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Cholet.-Comment-Gilles-Bourdouleix-a-voulu-gener-ses-opposants-_40787-2245171------49099-aud_actu.Htm

 

 

http://www.courrierdelouest.fr/actualite/cholet-le-depute-bourdouleix-achete-les-noms-de-domaine-de-ses-adversaires-31-10-2013-1326

Merci à Ouest-France et au Courrier de l'Ouest de donner tous les éléments afin que chacun puisse enfin réaliser qui est réellement celui qui a été élu, et qui en tant que premier magistrat de la ville devrait pourtant donner l'exemple de loyauté, d'honnêteté et d'intégrité.  

 

QUELQUN 

2 décembre 2013

La pyramide de la dictature

Toute dictature s'exerce de la même façon. Et ce, depuis la nuit des temps. L'histoire d'une ascension tellement commune que ça en est pitoyable. Et comme c'est commun et répétitif dans le fonctionnement ; la chute inévitable, est elle aussi prévisible. A plus ou moins court terme.

Je ne dis pas que toute ascension entraîne la dictature. Heureusement, certains Hommes de pouvoir arrivent à garder les pieds sur terre. (en même temps, j'aimerais bien avoir des noms ...) Surtout en politique !

Et la dictature se développe particulièrement bien, dès qu'un peu de pouvoir est mis en place. Tout simplement, parce qu'avec un temps soit peu de pouvoir, « on » ne peut jamais avoir tord.

Règle N°1 : le chef a toujours raison

Règle N°2 : si le chef à tord, appliquer la règle N°1

Règlement bien connu chez tous les employés. Règlement toujours appliqué chez tous les chefs frustrés. Et ce règlement est une bible chez tous les dictateurs.

Tous les chefs de services, sont forcement des dictateurs en puissance ; mais je ne dis pas qu'ils le deviennent tous. On leur en donne les moyens dès la prise de poste, mais tous n'utilisent pas ce « pouvoir ». (c'est tout de même assez rare, mais il y a des exceptions malgré tout)

Seulement, lorsque la dictature est le mode de fonctionnement du chef suprême ; impossible que cette dictature ne s'exerce pas aussi le long de la pyramide descendante.

Ni plus ni moins comme glisse le champagne d'une pyramide de coupes. (l'image correspond parfaitement à la situation de la dictature en hiérarchie)

 

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Et qu'en est-il, lorsqu'un « petit chef » en puissance, pas encore complètement rodé ni habitué aux ficelles de la dictature, souhaite tout de même mettre en application ce « pouvoir » qui accompagne le « kit » des avantages de son poste de chef ? Et bien, le plus simplement du monde, il prend appui chez le chef suprême. Tout en ayant une attitude et un discourt particulièrement étonnée de la tournure des choses, lorsqu'il est mis devant la vérité qui le dénonce lui-même comme dictateur. Et là, il prend une attitude toute surprise, toute étonnée ; comme s'il n'y était strictement pour rien.

Et lorsque le pouvoir glisse rapidement vers des abus, c'est là que toute la dimension de la dictature prend forme.

On détruit ce qui gène, sans forcement de raisons particulières, juste parce que ça gène ; et on met en place ce qui plait ; là aussi sans que le choix soit bien judicieux. 

En même temps, ces petits chefs, qui n'appliquent pas le procédé de la dictature, envers leurs subordonnés,  ont aussi tant de craintes d'être un jour eux-même des victimes ; que même sans intervenir directement dans la dictature, ils ne se positionneront à aucun moment afin de l'enrayer, s'ils la constate de "plus haut" qu'eux. 

Souvenons-nous du procès de Nuremberg ... Combien ont argumenté « nous ne faisions que suivre les ordres » ?

Ce qui est rassurant, pour toutes les victimes de dictature, c'est qu'à un moment ou à un autre, le bourreau donne lui-même le bâton pour se faire battre ; mais dans toute la hauteur où il se positionne lui-même, il n'imagine à aucun moment qu'il en arrivera à se faire lyncher.  

 QUELQUN

29 novembre 2013

Frasques et maltraitances publiques

Que ce soit dans un quotidien régional, ou une édition nationale, certaines personnes font plus parler d'elles pour leurs frasques que pour leurs qualités.

En même temps, en politique, tous les moyens sont bons, semble-t-il.

Lorsqu'un politicien utilise les mêmes stratégies que ces personnages de téléréalité , c'est montrer là aussi le niveau intellectuel. Comme quoi, on peut être bardé de diplômes et n'en être pas moins petit, très petit !

Quand on en arrive à des mensonges honteux dévoilés au public par la presse ; des faux « courrier du lecteur », des magouilles et de véritables complots afin d'éliminer ou de salir des employés de la collectivité, c'est aussi signe de médiocrité mentale.

Les lourdeurs de procédures pour qu'un employé en arrive à démontrer l'acharnement dont il est l'objet est tout simplement effarant. On laisse là une porte grande ouverte aux harcellements à répétition, aux tortures morales.

Le cas des employées d'une certaine collectivité, que dénonce la presse, est tout aussi ahurissant. Et en même temps, un employeur qui ne fait parler de lui que par ses frasques politiques et ses déclarations extrémistes, publiques , ne fait que démontrer que ses méthodes peuvent être toutes aussi extrêmes envers les employés dont il est sensé avoir la charge.

On se moque souvent des fonctionnaires ; mais il n'est certes pas très bon de l'être sous la direction de certaines personnes.

Il aura fallu des années afin que la souffrance au travail soit reconnue du public. Des années pour que le silence soit rompu.

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Là, le silence n'existe plus, puisque la presse relate à grand bruit, les souffrances au sein des employés d'une moyenne ville de sous préfecture, balayée par les frasques publiques de son premier magistrat.

Mais qui peut bien arrêter un Maire lorsqu'il maltraite des employés dont il veut tout simplement se débarrasser ? Il doit bien y avoir au gouvernement en place, quelqu'un chargé des maltraitances dans la fonction publique ?  

QUELQUN

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