Lorsque la maltraitance dévoile la dictature

Jamais une personne maltraitante ne viendra reconnaître qu'elle est maltraitante. Jamais elle ne sera plongée dans une dépression quelconque en raison de ses actes. Elle aura forcement eu raison, et trouvera obligatoirement tous les arguments utiles et nécessaires afin de valider ses actes. Pire, elle devra convaincre, par tous les moyens, les autres, du bien fondé de ses actes et de ses décisions.

Le harcellement au travail, n'est  rien de moins que de la maltraitance professionnelle. Avec ce même fonctionnement, et cette même finalité. « Je suis dans mon bon droit, et je le fait pour une bonne cause ».

Mais la constatation la plus effroyable qui soit, sont les moyens utilisés par le  responsable de cette maltraitance, pour arriver à ses fins, et surtout persuader "les autres"  de son bon droit à malmener, maltraiter, voir harceler, une employée.  Si en plus, la personne maltraitante dispose de supports publiques, c'est encore pire. 

Et disposant de supports  tels des revues, des journaux et des sites ; qui pourraient servir à un moment donné, à calmer la situation, ceux-ci sont tout simplement utilisés afin de faire la propagande du bien fondé des actions passées.

Ainsi, « je punie à outrance, je détruis d'un claquement de doigts, mais en plus, je  traîne dans la boue publiquement ceux qui  se défendent, et ne sont pas soumis comme je le voudrais » et surtout : « je reste dans mon bon droit, car moi seul ai raison ».

Il arrive un moment où tous ces actes deviennent révélateurs d'un comportement allant au delà de la maltraitance au travail. Révélateur d'un état d'esprit, d'un mental et d'un fonctionnement. Tout simplement, celui de la dictature.

Et tout ça, toujours en faisant valoir son bon droit aux décisions prises. Toujours en clamant haut et fort « je suis le seul détenteur de la vérité ». Mieux ;  un dictateur , fera même intervenir des personnes extérieures qui ne seront utilisées que pour donner un poids autre, sur les idées dictatoriales de celui qui n'a d'autre but que d'exterminer ce qui le gène. Et comme dans tout acte de dictature, des adeptes viendront défendre le fond, tout autant que la forme. Parce qu'un dictateur sait aussi fort bien persuader les foules qu'il ne peut avoir que raison.

Et c'est ainsi, que sur l'avidité de pouvoir qu'il souhaite exercer sur des employés, sera révélé au grand jour le fond du problème : Le plus grand mépris de la vie des employée, qu'il n' hésite pas à salir publiquement, et plus aucune limite dans cette avidité de détruire l'autre ; quoi qu'il en coûte.

 QUELQUN