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Le Blog de Quelqun
2 décembre 2013

La pyramide de la dictature

Toute dictature s'exerce de la même façon. Et ce, depuis la nuit des temps. L'histoire d'une ascension tellement commune que ça en est pitoyable. Et comme c'est commun et répétitif dans le fonctionnement ; la chute inévitable, est elle aussi prévisible. A plus ou moins court terme.

Je ne dis pas que toute ascension entraîne la dictature. Heureusement, certains Hommes de pouvoir arrivent à garder les pieds sur terre. (en même temps, j'aimerais bien avoir des noms ...) Surtout en politique !

Et la dictature se développe particulièrement bien, dès qu'un peu de pouvoir est mis en place. Tout simplement, parce qu'avec un temps soit peu de pouvoir, « on » ne peut jamais avoir tord.

Règle N°1 : le chef a toujours raison

Règle N°2 : si le chef à tord, appliquer la règle N°1

Règlement bien connu chez tous les employés. Règlement toujours appliqué chez tous les chefs frustrés. Et ce règlement est une bible chez tous les dictateurs.

Tous les chefs de services, sont forcement des dictateurs en puissance ; mais je ne dis pas qu'ils le deviennent tous. On leur en donne les moyens dès la prise de poste, mais tous n'utilisent pas ce « pouvoir ». (c'est tout de même assez rare, mais il y a des exceptions malgré tout)

Seulement, lorsque la dictature est le mode de fonctionnement du chef suprême ; impossible que cette dictature ne s'exerce pas aussi le long de la pyramide descendante.

Ni plus ni moins comme glisse le champagne d'une pyramide de coupes. (l'image correspond parfaitement à la situation de la dictature en hiérarchie)

 

pyramide-de-champagne

 

Et qu'en est-il, lorsqu'un « petit chef » en puissance, pas encore complètement rodé ni habitué aux ficelles de la dictature, souhaite tout de même mettre en application ce « pouvoir » qui accompagne le « kit » des avantages de son poste de chef ? Et bien, le plus simplement du monde, il prend appui chez le chef suprême. Tout en ayant une attitude et un discourt particulièrement étonnée de la tournure des choses, lorsqu'il est mis devant la vérité qui le dénonce lui-même comme dictateur. Et là, il prend une attitude toute surprise, toute étonnée ; comme s'il n'y était strictement pour rien.

Et lorsque le pouvoir glisse rapidement vers des abus, c'est là que toute la dimension de la dictature prend forme.

On détruit ce qui gène, sans forcement de raisons particulières, juste parce que ça gène ; et on met en place ce qui plait ; là aussi sans que le choix soit bien judicieux. 

En même temps, ces petits chefs, qui n'appliquent pas le procédé de la dictature, envers leurs subordonnés,  ont aussi tant de craintes d'être un jour eux-même des victimes ; que même sans intervenir directement dans la dictature, ils ne se positionneront à aucun moment afin de l'enrayer, s'ils la constate de "plus haut" qu'eux. 

Souvenons-nous du procès de Nuremberg ... Combien ont argumenté « nous ne faisions que suivre les ordres » ?

Ce qui est rassurant, pour toutes les victimes de dictature, c'est qu'à un moment ou à un autre, le bourreau donne lui-même le bâton pour se faire battre ; mais dans toute la hauteur où il se positionne lui-même, il n'imagine à aucun moment qu'il en arrivera à se faire lyncher.  

 QUELQUN

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29 novembre 2013

Frasques et maltraitances publiques

Que ce soit dans un quotidien régional, ou une édition nationale, certaines personnes font plus parler d'elles pour leurs frasques que pour leurs qualités.

En même temps, en politique, tous les moyens sont bons, semble-t-il.

Lorsqu'un politicien utilise les mêmes stratégies que ces personnages de téléréalité , c'est montrer là aussi le niveau intellectuel. Comme quoi, on peut être bardé de diplômes et n'en être pas moins petit, très petit !

Quand on en arrive à des mensonges honteux dévoilés au public par la presse ; des faux « courrier du lecteur », des magouilles et de véritables complots afin d'éliminer ou de salir des employés de la collectivité, c'est aussi signe de médiocrité mentale.

Les lourdeurs de procédures pour qu'un employé en arrive à démontrer l'acharnement dont il est l'objet est tout simplement effarant. On laisse là une porte grande ouverte aux harcellements à répétition, aux tortures morales.

Le cas des employées d'une certaine collectivité, que dénonce la presse, est tout aussi ahurissant. Et en même temps, un employeur qui ne fait parler de lui que par ses frasques politiques et ses déclarations extrémistes, publiques , ne fait que démontrer que ses méthodes peuvent être toutes aussi extrêmes envers les employés dont il est sensé avoir la charge.

On se moque souvent des fonctionnaires ; mais il n'est certes pas très bon de l'être sous la direction de certaines personnes.

Il aura fallu des années afin que la souffrance au travail soit reconnue du public. Des années pour que le silence soit rompu.

images

Là, le silence n'existe plus, puisque la presse relate à grand bruit, les souffrances au sein des employés d'une moyenne ville de sous préfecture, balayée par les frasques publiques de son premier magistrat.

Mais qui peut bien arrêter un Maire lorsqu'il maltraite des employés dont il veut tout simplement se débarrasser ? Il doit bien y avoir au gouvernement en place, quelqu'un chargé des maltraitances dans la fonction publique ?  

QUELQUN

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