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Le Blog de Quelqun
27 janvier 2014

Tellement vrai

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20 janvier 2014

Lettre ouverte "suite" (la réponse de la collectivité au syndicat CFDT)

Voici la réponse à la "lettre ouverte" envoyé par le syndicat CFDT ; que chaque salarié à reçu avec son bulletin de salaire de Décembre. 

 

 

 

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13 janvier 2014

Témoignage d'un jeune choletais

Plein d'espoir, et sans aucun doute d'illusions, pour avoir fait partie il y a des années, du conseil des jeunes Choletais, ; je trouvais le rôle de conseiller du Maire, comme quelque chose de particulièrement valorisant, d'enrichissant. Principalement en raison de la façon dont cela nous avait été présenté à l'époque.

Être conseiller municipal, c'était entrer activement dans l'évolution et la réalisation de la municipalité. Selon des idées communes, et afin que les choses se passent au mieux. Chacun avait droit à la parole et toutes les idées étaient étudiées et étaient retenues celles qui apportaient une véritable avancée pour la ville.

Je trouvais, qu'être conseiller municipal, me conviendrait sans aucun doute.

Plus de quinze ans après, je m'intéresse toujours à ce qui se fait et se dit dans ma ville. Je vais, lorsque je le peux aux conseilles municipaux. Je lis les deux journaux de ma ville ; et surtout j'en parle autour de moi ; comme beaucoup de Choletais qui parlent de leur ville, de ce qui s'y fait, de ce qui s'y dit.

Depuis plusieurs mois, le chaos qui sévit, ressort publiquement de toute part ; sur différents points.

Et ce que j'entends autour de moi, ce sont des gens remplis de doutes et de questionnement.

Est-ce ça qu'être maire ? Se permettre des propos et des attitudes allant à l'encontre de son rôle ?

Est-ce ça qu'être adjointe au maire ? Humilier publiquement des employées ?

Est-ce ça que d'être conseiller au maire ? Ne rien dire, afin de ne pas se mouiller, lorsque le maire dérape ? Lorsqu'une conseillère se fait virer parce qu'elle a oser, justement, exprimer son désaccord ?

Je pensais que les conseillers étaient là aussi pour faire un contre pouvoir lorsque cela s'avérait nécessaire ; lorsque justement, le pouvoir montait tellement au cerveau du représentant de la ville, qu'il en arrivait à une politique différente de ce pour laquelle il avait été élu. Je pensais que des conseillers ne devaient pas n'être que des faire valoir à des décisions, mais avaient un réel droit à la parole.

Mais il n'en est rien, à l'évidence.

Comment se fait-il que ce soit ainsi ? Tous les conseillers seraient donc en accord complet avec ces dérapages et ces débordements ?

Que certains le soient, c'est concevable. Que certains préfèrent fermer les yeux, parce qu'ils ont placés des membres de leur famille au sein même de la collectivité, que le maire a d'ailleurs accepté de positionner sur des postes, de façon stratégique, comme on pose des pions qu'on souhaite bien entendu utiliser en temps et en heure, est une constatation assez déplaisante, mais relève pourtant  d'une lamentable réalité. Et lui  assure ainsi un  total mutisme  de certains élus. 

Les conseillers doivent avant tout agir pour le bien de tous ; ils ont été élus pour cette raison ; et lorsque je vois qu'il n'en est rien, je me dis que les belles phrases qui nous avaient été dites lorsque nous étions jeunes, n'étaient que du vent. Parce que, au jour d'aujourd'hui, je ne retrouve en rien, dans la réalité actuelle de la municipalité, les belles paroles du temps passé.

Et en tant que Choletais, je ne retrouve en rien non plus, les promesses faites lors de la dernière campagne des élections municipales.

Au fil du temps, ceux pour qui j'ai voté sont devenus d'autres personnes, avec surtout un autre mental.

Et ma déception est telle, tout comme la déception de ceux que j'entends autour de moi, que mes illusions sont depuis longtemps tombées. Et moi qui me serais bien vu dans un rôle de conseiller municipal, afin de participer à l'évolution de ma ville, je suis heureux de ne pas avoir pris la décision de me lancer. Parce que j'aurais honte de ce que je serais peut-être devenu.

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QUELQUN

6 janvier 2014

Victime

Pourquoi des victimes ont elles ce besoin de se retrouver ? Ceux qui n'ont jamais été victimes, pensent que c'est par nécessité d'entretenir un mal-être. C'est tellement facile de juger sans savoir. Mais c'est tout le contraire en fait. J'aurais tendance à vouloir écrire "c'est tellement mieux de ne pas se sentir tout seul"  ; mais bien que ce ne soit pas Français, je dirais que la phrase la plus appropriée est sans nul doute "c'est tellement moins pire". 

C'est pour cette raison que l'image de la galère est présente dans mon esprit. Ramer ensemble, pour essayer d'avancer encore. Savoir qu'on n'est pas seul. Même si chaque souffrance est unique, même si chaque douleur est personnelle ; se donner du courage, les uns, les autres, est tellement important. 

Lorsque vous êtes une victime, l'effet réactionnel est forcement là. A plus ou moins grande échelle dans le cerveau, avec plus ou moins de conséquences sur le comportement. Mais une victime, quelle qu'elle soit, ne sort jamais indemne de évènement qui fait d'elle une victime. 

Une victime de mal-traitance au travail, de harcellement,  est à jamais brisée. Et à un moment ou à un autre, malgré la plus grande résistance qu'une personne puisse avoir, elle sombre. La dépression est le point commun à chacune de ces victimes. Là aussi, à des degrés différents. J'écris "degré", et non "valeur" ; parce qu'il n'y a pas  d'échelle de valeur dans la dépression. 

On parle toujours de troubles de stress post-traumatiques (TSPT) à un évènement traumatisant. La dépression est un TSPT, à la mal-traitance au travail,  avec toutes les conséquences qui en découlent pour la personne.

Mais là aussi, les personnes maltraitantes, aiment à dire que c'est exagéré. Parce qu'il y a aussi  une réalité incontournable : c'est toujours celui qui frappe qui dit que ça ne fait pas mal ! 

Et pendant ce temps, vogue la galère pour les victimes, qui pourtant avance comme un bateau ivre. 

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Mais il vaut sans doute mieux que j'ai cette image de galère, où je ne me sens  pas seule ; plutôt qu'une image de tunnel, dans lequel je  m'épuise à vouloir sortir, alors que la lumière du fond du tunnel recule au fur et à mesure que j'essaye d' avancer ... et que la partie noire est tout aussi  solitaire que traumatisante. 

QUELQUN

1 janvier 2014

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